En sanscrit Bouddha Bhaishajyaguru (tib : Sangs rGyas sMan Bla), le “bouddha maître médecin”, souvent appelé le “bouddha de médecine”.
Son corps est d’un bleu soutenu, comme celle de la pierre lapis-lazuli, et sa main droite tient par la tige une tige d’arura, la reine des plantes médicinales.
Il est la personnification, sous l’aspect d’un bouddha, de la capacité des êtres éveillés à soulager les malades des maux qu’ils subissent.
La tradition veut également qu’il soit à l’origine des quatre grands traités, appelés les Quatre Tantras de Médecine, où est consigné tout le savoir médical tibétain. Celui-ci est traditionnellement utilisé lorsque le praticien décèle que les causes de la maladie proviennent d’un dérèglement des trois humeurs fondamentales dans le corps du patient : le pneuma, la bile et le phlegme.
Mais au-delà, ses vertus thérapeutiques s’adressent à toutes les causes de la souffrance, qu’elles soient extérieures, intérieures ou secrètes, des nôtres comme de celles d’autrui. Tout en étant un complément efficace à un traitement médical classique, la pratique du “bouddha de médecine” s’intègre ainsi parfaitement au sentier du Mahayana et aux méthodes permettant le développement de son socle, la compassion universelle.