Khempo Chöying est né en 1964 au Tibet où il débuta ses premières études dès l’âge de 8 ans. A l’âge de 17 ans, ayant accompli les Pratiques Préliminaires, il devint moine novice. Trois ans plus tard, il prit voeux de moine pleinement ordonné qu’il reçut de Son Eminence Lhuding Khen Rinpoché.
Au Tibet toujours, Khempo reçut les initiations, transmissions orales et commentaires détaillés sur Hevajra, Vajrapani, Manjushri, etc…et mena à son terme une retraite de deux ans sur ces pratiques.
Du Grand Khempo Pema Damcho, qui est un disciple direct de Jamyang Kyentse Chöki Lodro, il reçut les enseignements philosophiques concernant les cinq traités fameux de Acharya Nagajurna : le Bodhisattvacharyavatara par Shantideva, les 400 stances d’Aryadeva et le Vinayamulasutra.
En 1985, il partit en exil et rejoignit l’Inde. Là, il poursuivit pendant 9 ans ses études à l’université Dzongsar en Himachal Pradesh, sous la direction du Grand Khempo Kunga Wangchuk, disciple direct du second et troisième Dzongsar Khyentse.
Parvenu au terme de l’étude des 18 textes majeurs qui forment les études bouddhistes, il obtint le titre d’Acharya et devint un Khempo.
Puis, pendant 6 ans, il enseigna à l’Université dzongsar. durant ces années, Sa Sainteté Sakya Trinzin lui conféra Initiations, transmissions orales et explications sur les quatres classes de Tantras les plus élevés. De nombreux Grand Maîtres lui ont conféré Initiations et transmissions tels que S.S le Dalaï Lama, S.E Chogay Trichin Rinpoché, S.E le 3ème Dzongsar Kyentse, S.E Lhuding Khen Rinpoché, S.E Thaklung Tsetrul Rinpoché, Vénérable Khempo Thubten, Vénérable Drubchen Kanor et Vénérable Bokar Rinpoché.
En 1999, sur les conseils de Khempo Kunga Wangchuk et Dzongsar Khyentse, il commença à enseigner en tant que Khempo à Sonada, le monastère principal de S.E kalou Rinpoché.
Aujourd’hui, il réside et continue d’enseigner à Sonada.
Ecoutons Le Khenpo Chöying :
- “… Ainsi le Bouddha enseigne-t-il aux êtres car il voit en chacun d'eux cette capacité naturelle à devenir éveillé. Dans le cas contraire, jamais il n'aurait pris la parole. Et il a réalisé que le chemin menant à l'actualisation de ce potentiel-à-l'éveil passe nécessairement par l'élimination de ce qui l'occulte pour un temps seulement, les deux voiles. Celui de la connaissance et celui des perturbations. Mais cet écran n'entame en rien la perfection de la nature éveillée, elle en est uniquement un masque dont la destruction fit de Sakyamuni le parangon de compassion et de sagesse, celui qui partagea sa science avec l'unique dessein de permettre aux êtres de s'affranchir de leur sujétion au monde…”